3 semaines au Brésil - mi-novembre à début décembre 2011 - page 3


15 novembre
Lever 7h35. le petit-déjeuner est presqu'identique, avec, à la place du jus d'ananas, un jus avec des feuilles de menthe hachées, et pas de banane aujourd'hui, seulement de la papaye, au grand dam de Anne, qui ne l'apprécie pas. On fait les sacs, rend les clés et on se rend à pied à la Rodoviaria. 25 minutes plus tard on y est, il est 9h30.
On se renseigne au guichet de Colitur pour savoir où sera le prochain bus pour Angra dos Rei : il sera juste en face. En attendant, une femme engage la conversation avec Anne, d'abord en Portugais, mais Anne ne comprend pas, alors elle passe en Français ! Elle l'a appris à l'Alliance Française, il y a quelques dizaines d'années. Elle, professeur, est avec sa fille, médecin généraliste, comme Anne lui dit-on. Elles viennent de Rio.
Un bus arrive à l'emplacement prévu. La fille se renseigne de nouveau pour nous au guichet, c'est bien ce bus-là. On les remercie et les salue, on monte et paye les tickets (8,90 R$). Il part à l'heure, il n'est pas plein.
En partant, les deux Cariocas nous font des signes d'au-revoir, vraiment sympas ces brésiliennes.
Le voyage à peu près tranquille, bien que le chauffeur roule un peu vite. La pluie nous accompagne la majorité du trajet. On arrive en ville, au port de Angra. Nous croyons arriver à la gare routière et devoir trouver un moyen pour rejoindre ce port. Le chauffeur nous dit qu'il charge d'abord les gens et ensuite va à la gare routière. On décide donc de descendre là, c'est plutôt une bonne surprise.

vignette
Paraty
vignette
Paraty
vignette
Paraty
vignette
Vers Ilha Grande

On tourne quelques minutes en rond, le temps d'apercevoir un panneau "caias de Lapa", quai de Lapa, c'est là que doit se trouver le ferry qui doit nous emmener sur Ilha Grande. C'est pas super visible cet endroit. En approchant du ferry, qui, de loin, ne paye pas de mine, quelques bateliers nous proposent leurs services, le trajet avec eux dans des barques à moteur dure une heure environ, on décline leurs offres (20 R$, me dira un belge rencontré peu après).
Devant le ferry quelques passagers patientent. Il est 12h15, le départ est prévu à 13h30. Un couple anglo-saxon nous le confirme. On s'assoit comme les autres. A côté de nous s'installent un jeune couple. Ils engagent la conversation, ils sont francophones, des belges de Bruxelles, Ma et Alysée. Ils sont arrivés à Rio deux jours avant nous et vont passer huit mois à sillonner l'Amérique du Sud ! Après le Brésil, ils iront en Argentine, ensuite le Chili, le Pérou, la Bolivie et enfin l'Equateur. Pour pouvoir se payer ce périple, ils nous disent qu'ils ont travailler deux ans, lui est conducteur de travaux, elle, architecte.
Il est temps d'acheter nos billets de Ferry, ils viennent d'ouvrir la caisse, 14 R$ par personne. Et il est temps aussi de monter à bord. On choisit de monter à l'étage, les belges eux préfèrent le rez-de-chaussée. On les perdra de vue ensuite.
Le voyage est tranquille, pas de mal de mer à signaler. Il semble que le Ferry mettra plus de temps que prévu, 2h au lieu de 1h20, mais on en n'est pas trop sûr, on n'a pas trop regarder nos montres.
L'île est belle, malgré le temps maussade. Nous débarquons et trouvons rapidement la Pousada d'Pillel réservée depuis la France, directement par son site Web. En cette basse saison, c'est 90 R$ par jour.
L'accueil est assez succint, mais on récupère tout de même la clé de la chambre. Celle-ci est simple, pas mal, avec un balcon et un hamac avec une belle vue sur la montagne et la jungle environnante, ainsi que sur le jardin de la Pousada, où l'on prendra le petit-déjeuner.

vignette
Ilha Grande
vignette
Tatoo

Tatoo
vignette
Ilha Grande

Un petit tour par le front de mer jusqu'au bout de la plage (à droite en regardant la mer), puis retour près des quais pour y acheter quelques en-cas : 9,5 R$ pour un pain fourré à la viande, jambon, fromage et sauce non-identifiée, un croissant fourré à la viande et une petite pyramide faite de patates frites fourrées au crabe. Nous voilà calés pour faire une petite marche au bord de l'Océan et dans la jungle (promenade T1, Circuito do Abraão + un bout du T2, Aqueduto - Saco de Céu).
Malheureusement la pluie, assez forte, s'est invitée aussi. C'est quand même une ballade sympathique (en tongue), qui passe notamment à côté de ruines de bâtiments du 19ème siècle, qui ont servi à de multiples choses, dont la mise en quarantaine d'immigrants et puis aussi de prisons. On monte un peu en s'enfonçant dans la forêt et surprise ! Un tatou assez petit (30 cm) traverse le chemin et vient fureter près de nous, incroyable ! Il ne soucie pas du tout de nous. Etonnante bête d'allure préhistorique !
On continue jusqu'à un aqueduc, on passe dessous pour quitter la boucle initiale, mais on ne va pas trop loin, il commence à faire bien sombre. On revient sur nos pas pour reprendre la boucle et passer un ruisseau, dans lequel un piscine naturelle est accessible. Mais là, il fait vraiment trop moche pour y tremper un pied. On finit la boucle et on retourne à la Pousada.
On hésite entre deux restos pour ce soir, le Dom Mario et le O Pescador (?). On passe voir le premier, pas engageant alors on va au second. Les prix sont élevés. Eau gazeuse, Caipirhina, et beau morceau de poisson très bien cuisiné, en sauce, riz et salade composée bien fournie. 97 R$ en tout, payé en Carte Bancaire. Coucher vers 23h.
Pas de bol, dans la nuit, on est réveillé par des abrutis pas du tout discrets et vraisemblablement un peu éméché... Et le matin très tôt aussi, les mêmes nous réveillent à nouveau, Grrr...
16 novembre
Lever 8h30, le petit-déjeuner est bien varié : café au lait, cake à la banane, pain, beurre, confitures (goyave, banane), jambon, fromage, jus de fruit (guarana), fruits frais (melon, papaye, mangue, pastèque, petite banane, ananas).
Il pleut, et ce depuis déjà plusieurs heures, c'est bien bouché, mais on part quand même marcher sur le T10 (Abraão - Mangues/Pouso) avec l'espoir que ça change et qu'on puisse se baigner (on a les maillots et les serviettes, ainsi qu'un masque et un tuba, au cas où).

vignette
Ilha Grande
vignette
Ilha Grande
vignette
Ilha Grande
vignette
Ilha Grande

On a pris des parapluies en plus de nos Gore-tex, ça sera bien utile, on rentrera nettement moins trempé.
Très vite on atteint une petite plage qu'on laisse pour monter dans la forêt. Les rares points de vue nous montrent des paysages bien bouchés par les nuages et la pluie. On démarre ensuite une descente, rendue un peu délicate par l'eau ruisselante. Au milieu de la descente, on entend un bruit qui nous est familier : des singes hurleurs ! On arrive à les voir en haut des arbres, juste au-dessus de nous. On ne sera pas venu pour rien ;-)

Page précédentePage suivante
Retour page principale 3 semaines au Brésil - mi-novembre à début décembre 2011