3 semaines au Brésil - mi-novembre à début décembre 2011 - page 8


23 novembre
Lever 7h15. Petit-déjeuner toujours bien. Bertrand goûte à la crêpe blanche fourrée : la crêpe est en tapioca, du fromage est à l'intérieur, c'est spécial. On refait les sacs, traverse la route sans se faire renverser (ça manque de ralentisseur ici), et on récupère notre voiture, qui n'a subi aucun méfait.
En route direction le littoral Sud pour se poser à Porto de Galinhas. La traversée de Recife se fait un peu à vue, on se perd un peu, mais pas trop, car on croise enfin la grosse route (BR-101) que l'on était censé rattraper un peu avant et plus à l'Est. Le principal est fait ! Ensuite, d'assez nombreux panneaux nous indiquent la direction à suivre et quelle sortie prendre. Facile !
Les 15-20 derniers kilomètres se font dans des petites collines recouvertes de champ de canne à sucre, destinée très certainement à la production de l'Ethanol. Par un moment un bosquet d'arbres permet d'imaginer qu'avant l'essor de ce carburant, la forêt recouvrait une bonne partie des ces terres.

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Olinda
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Olinda
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Olinda
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Porto de Galinhas

Vers midi on arrive enfin au village, et l'on trouve assez facilement la Pousada Portomares. On peut y garer notre voiture, la chambre sera disponible à 14h. On se change pour aller à la plage voir si on peut faire du PMT. et non, la marée est trop haute. On se renseigne : la marée basse sera basse à 8h du matin. Il faudra acheter un permis spécial, 15 R$ par personne, pour pouvoir accéder aux piscines naturelles, etc... Tant pis, on attendra demain.
On va sur la plage en s'éloignant du port. On se baigne dans les rouleaux de l'Atlantique. Ça remue ! On va manger ensuite quelques fritures Brésiliennes dans un petit restaurant sans prétention, qui possèdent des tables en terrasse. Retour à la Pousada pour prendre possession de la chambre, l'accueil est très bien et la chambre est bien.
Ensuite on fait un tour à la poste pour acheter des timbres. On paie et il nous donne les timbres. On s'éloigne pour les coller sur les cartes déjà achetées, c'est bizarre, il manque quatre timbres. On les réclame au postier, il ne fait pas de difficulté. On se demandera si c'était voulu ou juste une erreur, en tout cas il ne s'est pas excusé.
Puis retour à la Pousada pour écrire des cartes postales. Ah ! Pas d'électricité pour l'instant, il fait jour mais ça ne va pas durer, on est tout proche de l'Equateur et à 18h il fait presque nuit. Cela reviendra à la normale quelques dizaines de minutes plus tard, juste avant la nuit complète.
Ce soir, on essaie un des restaurants conseillés par le Lonely Planet, le Mugumba Bar (?). On a du mal à le trouver, car il a changé d'adresse. Heureusement on tombe sur des "rabatteurs" qui nous donnent la bonne adresse. Le cadre est assez chic, en short et t-shirt, ça passe sans problème. C'est assez cher aussi, et le plat principal n'est pas très copieux. Mais, c'est très bon. Crevettes en sauce au curry, riz, et un dessert chacun, Rolo Bolo (roulé à la goyave) pour Anne, et glace tapioca fourrée à la glace Coco pour Bertrand. Coucher vers 22h30.

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Porto de Galinhas
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Porto de Galinhas
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Porto de Galinhas
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Canne à sucre

24 novembre
Lever 7h, pour commencer le petit-déjeuner au plus tôt, à 7h30. Il est très correct et bien varié. On peut demander des œufs cuisinés ou d'autres mets (crêpe de tapioca par exemple), mais on ne demande rien de plus, il y a déjà suffisamment assez. On se presse un peu pour être vers 8h à la plage.
Comme prévu on y achète le permis et on trouve un "passeur" (c'est compris dans le prix) qui nous emmène au niveau des piscines naturelles, à 100 m au large. Il nous fait visiter les lieux, en Portugais, c'est donc difficile à suivre. En fait, on marche sur les coraux, sur des "chemins" délimités, c'est pas top mais c'est un moindre mal. Des gardiens sont aussi là pour surveiller. On s'immerge dans une des grandes piscines et on observe grâce à nos masques et tuba la faune sous-marine. Quand il est temps de ressortir, le passeur nous rappelle, ça ne dure que 45 minutes. On trouve ça un peu cher...
On s'écarte du port, à 200m vers le Sud pour essayer de faire du PMT sans passeur. Et en fait, c'est tout à fait possible, il suffit d'échanger son permis (ruban bleu autour du poignet) avec un de couleur jaune auprès des personnels adéquats. Ensuite à nous les fonds sous-marins, sans limite, avec interdiction bien sûr de monter sur les coraux. Ouf ! Finalement ce n'est pas si cher. Évidemment, je prendrai trop de photos sous-marines... Dans notre précipitation, on a oublié un gros détail, on n'a pas mis de crème solaire et on a pris de gros coups de soleil dans le dos. On ne recommencera pas cette erreur-là les jours d'après...
Il est temps de rendre la chambre et de partir vers notre prochaine destination, Tamandare. On paie la chambre 130 R$ comme prévu lors de la réservation faite depuis la France.
Nous prenons une route qui longe plus ou moins le littoral vers le Sud, avec plusieurs passages à gué de ruisseau ou rivière, heureusement à sec en ce moment. On repasse parmi les champs de canne et on retrouve finalement la route PE-060, comme prévu sur nos plans pour atteindre Tamandare vers 13h30.
L'accueil y est très discret, pas très chaleureux. La chambre est très lumineuse, au 1er étage avec une belle vue sur la mer, la Pousada donnant directement sur la plage. On se ballade le long de la route de la plage, c'est désert, il n'y a quasiment personne. On s'arrête à l'un des kiosques apparemment ouvert, ils sont en fait fermés et nous redirigent sur le petit kiosque d'à côté. On prend une cannette de Guarana chacun et un poisson entier grillé pour deux accompagné de maxeira frites, tomates, oignons et citron vert. C'est simple et bon à la fois, 20 R$ le plat seulement ! Le nom du poisson : guana (?)

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Tamandare
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Tamandare
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Tamandare
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Tamandare

Retour à la Pousada pour un peu de repos puis on ressort pour aller se balader sur la plage assez loin. Il n'y a vraiment pas grand monde, incroyable la différence avec Porto do Galinhas, qui était bien remplie de touristes. La nuit commence à tomber, on retourne à la Pousada.
Ce soir on va manger dans un des rares restaurants de plage ouverts (le seul ?), cf. Lonely Planet. Caipirhina, un plat très copieux de poisson (genre moqueica) bien cuisiné aux tomates et poivrons, riz, farine de manioc (et plus encore), environ 70 R$ le tout. Coucher vers 22h30

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