Ile de la Réunion - fin septembre - début octobre 2013 - page 1
25-26 septembre |
Décollage 20 min en retard, vers 21h15 le 25 septembre, l'avion est archi-plein, y compris les bagages à main. Après un vol sans encombre, on atterrit à 10h15 le lendemain à Saint Denis, 25°C, plein soleil, tout va bien. En plus, on a pu dormir relativement correctement à bord, même si c'était un peu court. |
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On récupère la voiture chez Jumbo Car (via autoescape.com), le gars est super sympa. Comme prévu, on paye la taxe d'aéroport de 26€, et 15€ pour la conductrice
additionnelle. Au total, cela reviendra à 400€.
C'est une petite Hyundaï avec un petit coffre, mais les deux gros sacs à dos y rentrent quand même. On part vers l'Est sur la Nationale qui fait le tour de l'île, c'est une 2x2 voies, limitée à 110km/h ! |
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On la quitte assez vite pour monter dans la pente, à travers les champs de canne à sucre. On se rend à la cascade de Bassin Bœuf en garant la voiture peu avant.
Le site est joli, en pleine nature et nous permet d'observer des oiseaux multicolores (jaune et noir, rouge, gris et rouge). Le niveau d'eau est bas, donc les
cascades ne sont pas très puissantes. Cela nous permet aussi de crapahuter un peu, ça nous dégourdit les jambes.
On repart sur la route. On croise ou suit quelques remorques remplies de canne, c'est la saison des récoltes. On passe voir ensuite la cascade Niagara, avec une belle falaise de 30 mètres de haut, mais qui, en ces temps de sécheresse, ne coule plus du tout. C'est aussi un site de grimpe. Juste à côté, on aperçoit en haut des bambous une "cité" en construction : des dizaines de nids en forme de boule sont en train d'être achevés par de beaux petits oiseaux jaunes et noirs. Direction maintenant la cascade Délices, à côté de Quartier Français. Elle n'est pas impressionnante, mais nous avons la chance d'admirer un autre oiseau multicolore, orange et rouge. Cette fois-ci on repart pour rejoindre notre lieu d'hébergement à Hell-Bourg, à 950 m d'altitude. La route est belle pour y aller, coincée entre de beaux pics couverts de végétations. Nous arrivons à l'Hôtel des Cimes vers 16h. C'est bon, la réservation est bien là et nous obtenons une chambre très correcte dans l'annexe. Un peu de repos, un petit tour dans le village, une douche bien méritée et nous voilà prêts pour notre premier repas local. On l'a réservé dans le même hôtel, qui fait aussi restaurant. En apéro, punch coco pour Anne et Punch maison pour Bertrand, menu dégustation pour tous les deux : rillettes de volaille accompagnées d'un achar de légumes, poulet coco, rougaille, riz et flageolets ("grains" en langage loacal), crème de goyavier. Environ 18€ le menu. Coucher vers 21h30 |
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27 septembre |
Lever 7h50. Le petit-déjeuner se présente sous forme de buffet : café, lait, viennoiseries, pain, beurre, confiture de tomate, de papaye, patates douces froides bien sucrées, papayes confites, jus de fruit exotique. C'est bien fourni ! |
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Nous faisons un tour à la Poste pour envoyer un chèque d'arrhes pour un logement la semaine prochaine. On se ballade ensuite un peu dans le village en admirant
au passage quelques maisons au style créole, très colorées.
Puis on se décide pour la randonnée qui monte au Piton d'Enchaing, qui culmine à 1356m. L'hôtel nous donne quelques indications, surtout pour les premiers hectomètres afin de bien démarrer sans se tromper. A 10h nous débutons. Nous passons donc sous la Gendarmerie et puis aux anciens thermes. On remonte vers l'Ilet-à-Vidot puis on descend pas mal, sur une route, en fait un chemin bétonné, au milieu des plantations de christophine. Ça sent pas toujours super-bon, étant donné que certains de ces légumes par terre ont déjà commencé à bien fermenter... On traverse sur une passerelle la rivière du Mât, puis nous commençons (enfin) la montée vers le piton. Il nous reste 500 m de dénivelé à faire. Le chemin, bien tracé, monte bien raide sur le flanc du piton. Nous effectuons pas mal de lacets, bien serrés, au milieu d'une végétation assez luxuriante. Nous arrivons en haut vers 13h. La vue est pas mal dégagée, malgré les nuages qui ont déjà commencé à cacher quelques montagnes. Un chemin fait le tour du sommet du piton, et offre d'autres points de vue intéressants sur le cirque de Salazie. Cela prend 20 minutes environ. On s'arrête pour manger quelques barres céréales et quelques nougats. Puis nous rebroussons chemin, pour affronter le même chemin en descente. Il faut rester vigilant, car le chemin glisse parfois et est pentu aussi en descente ! À noter en chemin, en montée et en descente, que nous avons pu observer plusieurs rapaces (dont un busard ?), et de nombreux passereaux, certains multicolores. Le ciel s'est couvert depuis quelques temps déjà, on n'a pas trop chaud comme ça. Lorsque l'on arrive au pied du piton, on voit que le sommet est léché par les nuages. On remonte ensuite la même route pour être de retour vers 16h40 à Hell-Bourg. Après la douche encore bien méritée, on refait un tour dans le village afin de repérer le départ demain matin pour le tour des cirques. On réserve aussi pour ce soir 19h au restaurant non loin de là, La Christophine. |
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On commence à faire les sacs pour séparer les affaires qu'on va prendre pour les 4 jours de rando et ceux qu'on va laisser à l'hôtel. Une heure plus tard on va
donc au restaurant où l'accueil est agréable. Après une bière locale, la Dodo, rousse pour Anne, blonde pour Bertrand, on prend le menu du jour : salade maison
(crudités, un petit samousa et un bonbon piment) pour Anne, gratin de christophine (ressemble à un croisement entre le fenouil et la blette) pour Bertrand, cari
ti-jacques boucané pour Anne et masalé poulet pour Bertrand, accompagné de riz blanc et de grains jaunes, et des épices pour Anne, le tout servi dans des petites
cocottes locales en alu. C'est très bon et hyper-copieux !
Enfin en dessert, une coupe glace coco pour Anne et une crème brûlée pour Bertrand. Ce qu'il y a de bien, c'est que c'est accompagné de tranches de fruits frais (pastèques, oranges variées). Pour vraiment finir, Bertrand prend le rhum arrangé prévu dans le menu, il est à l'orange et à la vanille, il est fort mais bon. Au total, on paye 40€. Coucher vers 22h |
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